Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Le nom de ce blog est sans doute évocateur de notre "nachid el watani" tant décrié par le passé parce que, associé au pouvoir Algérien illégitime. Après des décennies de disettes. Je voudrais faire de cet espace, un coin où tous mes compatriotes et autres amoureux de libertés, de démocratie, ou tout simplement d'histoire pourraient s'exprimer librement. En ce sens, nous vous souhaitons la bienvenue. En hommage à Nacer Hachiche, repose en paix et à bientôt ! Pour garder le contact avec notre chère patrie : http://www.alger-presse.com/index.php/presse-fr


Justice, le patron du FLN Amar Saâdani face à Mondafrique

Publié par The Algerian Speaker sur 10 Septembre 2015, 14:20pm

Catégories : #TCHIPA (Corruption) - srika et tutti quanti

Drabki kawitchou alias echtaha : est-il un Maffieux ou Politicien ?
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La plainte d'Amar Saadani, contre Mondafrique est examinée ce jeudi 10 septembre par le Tribunal de Paris. Le chef du FLN devra s'expliquer sur son appartement de Neuilly et sur cette étrange carte de résidence attribuée par Nicolas Sarkozy.

Président jusqu’en 2007 de l’Assemblée populaire nationale (APN), l’actuel secrétaire général du FLN, Amar Saadani, n’a jamais eu aucun problème de visa pour se rendre en France, où il disposait de biens immobiliers et où certains ses enfants font leurs études. Sans doute même était-il en possession d’un passeport diplomatique qui lui facilitait ses voyages parisiens.

Un immigré VIP

Or la surprise, la voici : d’après trois sources au ministère de l’Intérieur français, le patron du FLN est inscrit au Fichier National des Etrangers, au numéro 9203214603, comme un immigré quelconque. La demande a été introduite à la Préfecture de Nanterre le 12 avril 2011. Le dossier porte le numéro 9210000000. Une telle série de chiffres comportant sept zéros indique que la demande de papiers est « signalée » et que le demandeur est un personnage protégé. Ce qui est bien le moins quand on a été, comme monsieur Saadani, le troisième personnage de l’Etat algérien.

Le 16 octobre 2012, la carte de résident de dix ans est attribuée à Amar Saadani. Le document indique qu’il est né à Oum Arais, une commune située en Tunisie pas très loin de la frontière algérienne. Sur les statuts de la SCI « l’Olivier » qu’il possède comme on l’a vu, un autre nom de commune, « Moulares », indique le lieu de naissance de naissance d’Amar Saadani. En fait, « Moulares » est l’appellation ancienne de ce village durant l’occupation française, alors qu’ « Oum Arais » est le nom arabe actuel. Une façon de brouiller les pistes ?

La Préfecture de Nanterre a domicilié Amar Saadani au 13-15 boulevard Victor Hugo, où il possède un confortable appartement. Le nom de la SCI « l’Olivier » apparaît également sur ses papiers.

Une base arrière

Pourquoi le patron du FLN, qui ne cesse dans ses discours de renvoyer la France à ses responsabilités historiques durant la guerre d’Algérie, vient-il à Nanterre en 2011 réclamer des titres de séjour? En fait, seule la chronologie des scandales qui éclatent en Algérie au début du troisième mandat de Bouteflika (2009-2014) éclaire la démarche d’Amar Saadani.

Mis en cause en 2008 dans le scandale des détournements de la Générale des Concessions Agricoles et frappé, d’après le journal El Watan, d’une interdiction de sortie du territoire, Amar Saadani entame alors une traversée du désert. Après la réélection de Bouteflika en 2009, le patron se rapproche du frère du président, Said, une sorte, croit-il, d’assurance vie judiciaire. Hélas, ce calcul se révèle très aléatoire. La protection présidentielle ne suffit pas à protéger de poursuites judiciaires les proches de Bouteflika. Ainsi les luttes de clan provoquent, en 2010, la démission du ministre de l’énergie, Chakib Khelil, bien qu’il soit l’intime du président Bouteflika. Plus tard, Chakib Khelil, dont Amar Saadani prendra la défense, mais sans succès, se réfugiera aux Etats Unis…..

Autant de soubresauts judiciaires qui expliqueraient qu’Amar Saadani ait souhaité préparer, dès 2011, une possible retraite en France. Avec des titres de séjour en prime.

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